Ce travail explore les espaces de rencontre entre humains et animaux, en interrogeant ce que ces moments de confrontation révèlent de nos conceptions de l’humain et de ses altérités. À travers une lecture approfondie de Croire aux fauves de Nastassja Martin, il s’agit d’approcher des rencontres qui ne relèvent pas du simple face-à-face, mais de véritables seuils, où vacille la frontière entre l’homme et l’animal. Lorsque l’animal cesse d’être une figure symbolique ou un objet de savoir pour devenir agent, interlocuteur, voire sujet, c’est l’ensemble de nos cadres de pensée qui se trouve mis à l’épreuve. Que nous apprend alors une telle rencontre sur nos manières d’habiter le monde, de penser l’altérité et de mettre en récit l’expérience du vivant ?
Questo lavoro esplora gli spazi di incontro tra esseri umani e animali, interrogandosi su ciò che questi momenti di confronto rivelano delle nostre concezioni dell'uomo e delle sue alterità. Attraverso una lettura approfondita di Croire aux fauves di Nastassja Martin, si tratta di avvicinarsi a incontri che non sono semplici faccia a faccia, ma vere e proprie soglie, dove vacilla il confine tra uomo e animale. Quando l'animale smette di essere una figura simbolica o un oggetto di conoscenza per diventare agente, interlocutore, persino soggetto, sono tutti i nostri schemi mentali a essere messi alla prova. Cosa ci insegna allora un incontro del genere sul nostro modo di abitare il mondo, di pensare l'alterità e di raccontare l'esperienza del vivente?
ESPACES DE RENCONTRE ENTRE HUMAINS ET ANIMAUX Repenser l’altérité animale à l’aide de la littérature : une lecture ontologique de Croire aux fauves de Nastassja Martin
TORNETTA, SOFIA
2024/2025
Abstract
Ce travail explore les espaces de rencontre entre humains et animaux, en interrogeant ce que ces moments de confrontation révèlent de nos conceptions de l’humain et de ses altérités. À travers une lecture approfondie de Croire aux fauves de Nastassja Martin, il s’agit d’approcher des rencontres qui ne relèvent pas du simple face-à-face, mais de véritables seuils, où vacille la frontière entre l’homme et l’animal. Lorsque l’animal cesse d’être une figure symbolique ou un objet de savoir pour devenir agent, interlocuteur, voire sujet, c’est l’ensemble de nos cadres de pensée qui se trouve mis à l’épreuve. Que nous apprend alors une telle rencontre sur nos manières d’habiter le monde, de penser l’altérité et de mettre en récit l’expérience du vivant ?| File | Dimensione | Formato | |
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https://hdl.handle.net/20.500.14247/27033